La catégorie GT (Grand Tourisme) a toujours fait partie intégrante de l'esprit et de l'histoire des 24 Heures du Mans. À l'origine, c'étaient des voitures de série peu modifiées qui participaient, catégorisées par leur cylindrée avant la Seconde Guerre mondiale.
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Après-guerre, les constructeurs comme Ferrari ou Porsche ont fait débuter leurs modèles GT dans des catégories inférieures avant de viser la victoire générale. La période des années 1960-1970 a vu l'émergence des GT mythiques comme la Ford GT40 face aux prototypes.
Les GT ont ensuite connu un creux de représentation entre 1987 et 1991, évincées par les prototypes Groupe C. Elles sont revenues en force au début des années 1990, avec notamment les Venturi en 1993.
S'en est suivie une période faste jusqu'au milieu des années 2000, où GT et prototypes pouvaient lutter pour la victoire générale (McLaren F1 en 1995, Porsche 911 GT1 en 1998). Progressivement cantonnées à leurs propres catégories, elles ont connu un âge d'or de diversité entre 2016 et 2018 en GTE Pro/Am.
En 2024, l'arrivée des GT3 dans la nouvelle catégorie LMGTE marque un renouveau, avec une grande variété de 9 modèles différents engagés par les constructeurs.
Un retour aux sources qui ravit les passionnés, avec la perspective de voir ces voitures dérivées de la route se battre avec les Hypercars pour la victoire générale aux 24 Heures du Mans ? Pas encore. Un jour peut-être.
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